Page:Considerant - Bases de la politique positive, manifeste de l'école sociétaire fondée par Fourier.djvu/79

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sont l’Erreur. Généralement ces Partis décident encore que leurs adversaires sont des hommes de mauvaise foi, et ils les attaquent publiquement comme tels avec une violence extrême. Or, l’École sociétaire reconnaît et professe que la presque totalité des hommes qui composent les différents Partis sont de bonne foi, et qu’ils restent dans l’Erreur parce qu’ils n’ont pas conscience de la Fausseté ou de l’Immoralité sociale de leurs Doctrines. Aussi les critiques et les attaques dirigées par l’École sociétaire contre les Partis sont-elles et peuvent-elles légitimement être d’autant plus énergiques que, portant sur de fausses Croyances et sur des Prétentions illégitimes, elles respectent toujours le caractère de Bonne Foi des hommes qui forment la masse de ces Partis.

Ainsi, sans craindre que les esprits sérieux et justes taxent d’Orgueil notre énergique et légitime défense de ce que nous croyons vrai et bon, contre ce que nous démontrons être faux et malfaisant, nous sommes en droit de répondre aux accusations sans nombre et sans mesure qui ont été portées contre notre Doctrine par les ignorantes et orgueilleuses Opinions de notre temps, que la Doctrine sociétaire, avant même d’entrer sur son propre terrain d’Avenir ou de Réforme sociale, et en restant encore sur le terrain des Principes de Conservation et de Progrès, où se trouvent présentement les différents Partis, établit et constate déjà sa Supériorité formelle sur tous ces Partis.