Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
sein, Seigneur, poursuivit-il ; ne concevez-vous point l’erreur de cette fausse magnanimité qui vous déguise la foiblesse avec laquelle vous abandonnez vos jours aux faveurs de ce parricide. Eh bien méprisez la vie, abandonnez-la sans regret, ainsi que votre Couronne mais songez en quel état vous allez réduire la Princesse, & à quelles horreurs vous la laisserez exposée après que vous aurez trouvé la mort à laquelle vous courez avec tant d’ardeur.
Vous ne pénétrez pas mon dessein, repartit le Roi, non mon cher Zulbach, je ne veux point abandonner ma fille aux malheurs que vous prévoyez, il est des moyens plus doux que ceux que vous m’offrez pour en empécher