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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 4.djvu/11

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puisqu’elle avouoit, qu’elle s’étoient gâtées en tombant ; mais sa fille, dont la mauvaise humeur n’avoit pas encore trouvé d’objet pour se satisfaire suffisamment, fut ravie qu’elle lui en fournît un prétexte aussi plausible. Et elle se mit à vomir de nouvelles imprécations, en accusant sa mere de l’avoir fait donner dans le paneau que Liron lui avoit tendu pour la perdre, soutenant, comme un fait certain, qu’elle avoit aposté ces voleurs de forêts pour la tuer, (c’est ainsi qu’elle appelloit les Chasseurs,) qu’elle supposoit avoir voulu l’assassiner. Elle vouloit absolument, que pour la venger Richarde fit mourir Liron sans retardement, & que le poirier fût coupé. Cette femme qui entroit dans toutes les fureurs de sa fille, y consentit d’abord ; mais la raison, ou