Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 4.djvu/43

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vous le défendent, & votre sûreté l’éxige, & elle y est attachée.

C’est ici, poursuivit la Nayade, que l’exactitude est nécessaire pour vous faire résister à la crainte que vous pourront donner les bêtes féroces, que vous ne manquerez pas de rencontrer. Souvenez-vous, que non-seulement je vous défends de les fuir, mais que je vous ordonne de les attendre de pied ferme. La confiance que vous aurez en notre amitié augmentera votre courage, & vous doit persuader que je ne vous exposerois pas à ce danger, si je ne pouvois pas vous donner un moyen de vous en préserver : C’est de les toucher de votre houlette. Quand aux bêtes vénimeuses, vous n’aurez pas la peine de vous en défendre, ce sera l’affaire de votre Castor, de vous