Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 4.djvu/89

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libre, mais je trouve bien-tôt les moyens de faire repentir ceux qui osent tenir cette route favorite, en faisant paroître sur le grand chemin, des sujets de curiosité qui les y attirent, & qui les en punissant à l’instant, leur donnent plus d’envie de retourner chez eux que de continuer leur voyage.

Vous avez eu la force de résister à tous les pièges qui vous ont été tendus, & d’en triompher par votre prudence : j’en suis ravi, Princesse, & je veux vous donner des témoignages si solides de mon amitié, que vous ne vous repentirez jamais d’avoir fait connoissance avec nous.

Je sçai quel est votre sort, charmante Liron, dit-il, en la regardant fixement, j’ai de plus la satisfaction de pouvoir vous annoncer qu’il sera heureux ; mais