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Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 5.djvu/69

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Puisque vous me rendez l’esperance, reprit Parfait, & que vous me permettez de répondre, je vous supplie, Seigneur, de me dire quel inconvénient vous trouveriez à m’accorder presentement la main de la Princesse, sans attendre un refus assuré. Vous ne pouvez ignorer que ce n’est point l’ambition qui m’engage à rechercher votre alliance. Le dessein que je témoignois de renoncer au Trône pour posséder la Bergere Liron, vous est un sûr garant que je ne cherche en Lisimene que le bonheur d’être à elle, & je vous supplie de considérer que si notre Hymen étoit fait, mon pere seroit forcé de l’approuver. Au pis aller je défendrois notre azile avec un droit plus légitime, comme Gendre du véritable Roy, que comme un fils révolté, dont les démarches pourroient toujours a-