Page:Contes de Madame de Villeneuve, tome 5.djvu/73

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d’une façon digne de vous, & si j’y avois l’honneur de vous y appartenir par des liens si doux.

J’avoüe, ajouta-t-il que j’envisage dans cette vie tranquille, un bonheur qui me la fait désirer ardemment, & que ma joie seroit sans égale, puisque je vous y verrois à l’abri des caprices, & peut-être de la perfidie de la terrible créature, auprès de laquelle le sort nous a forcé de chercher un refuge… Pardonnez-moi ce terme ; mais les indignes procédés de celle dont je parle méritent si peu l’honneur que vous lui avez fait, que je me croirois le plus heureux de tous les hommes, si je pouvois vous dérober un jour à la cruauté & aux persécutions de cette Mégere.

Les raisons de Parfait n’avoient rien que de plausible, & faisoient voir une tendresse pour le Roi,