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Page:Contes espagnols, trad. Contamine de Latour et Fouché-Delbosc, 1889.djvu/27

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III


Lorsqu’après avoir consommé l’infâme prouesse que nous avons racontée dans le chapitre précédent, le féroce alcade revint à Bayonne, une douloureuse surprise l’y attendait.

Laure de Pouyanne avait disparu, et, quelques efforts que l’on fit pour la trouver, on n’y put réussir.

Ce que souffrit alors l’alcade, il n’y a pas de mots capables de le rendre.

Fou de douleur, il mit en mouvement toute la ville et ses alentours, ordonna à ceux qui relevaient de son autorité de ne s’occuper que de chercher sa fille, et promit une splendide récompense à qui pourrait la retrouver. Non content de cela,