roubles· L’idée lui vint de faire une promenade à cheval pour se distraire ; il prit soit bonnet pendu au mur ; mais, lorsqu’il s’en coiffa, l’infect contenu de la chapka inonda la tête, le cou et les épaules du pope. Sa colère ne fit que s’accroître, il s’élança dans la cour et monta à cheval en toute hâte. Sur la grande route, il rencontra des voituriers. « Mes enfants, n’avez-vous pas vu Kakofii ? »[1] leur demanda le pope. — « Comment tu es, batouchka ? Il n’y a pas à dire, tu es beau ! Qui est-ce qui t’a si bien arrangé ? » Là-dessus le pope regagna sa demeure.
LXXVI
COMMENT JE SUIS[2]
ans un certain royaume demeurait un paysan
excessivement fripon. Ayant chipé une centaine
de roubles, il s’enfuit de son village et, après
avoir longtemps marché, se présenta chez un pope