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Page:Contes secrets Russes, 1891.djvu/96

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CONTES SECRETS RUSSES

il fait ses affaires ? » Là-dessus il partit sur les traces d’Ivan et fut se mettre en observation à peu de distance de la grille. « Pourquoi es-tu revenu, jeune homme ? » demanda la dame. — « Soit dit sans vouloir te fâcher, madame, » répondit le gars, « permets-moi de promener mon υιτ autour de ton κον, je te donnerai pour cela trois cents roubles. — Soit. » Elle le fit entrer dans le jardin, et, après avoir reçu l’argent, se coucha sur l’herbe ; Ivan ôta son pantalon et commença à frôler doucement avec son membre les parties génitales de la dame, ce qui excita tellement celle-ci qu’elle-même se mit à dire : « Fourre-le au milieu, enfonce-le, je te prie ! » Mais le jeune homme refusa en disant : « J’ai seulement demandé à le promener sur les bords. — Je te rendrai tout ton argent, » reprit la dame. — « Je n’en ai pas besoin. » En même temps, il continuait son manège. — « J’ai reçu de toi six cents roubles, je t’en rendrai douze cents, mais fourre-le au milieu ! »

Le père qui, derrière la grille, observait cette scène, ne put se contenir plus longtemps. « Accepte, mon fils, » s’écria-t-il, « les petits ruisseaux font les grandes rivières ! » En entendant ces mots, la dame se releva brusquement et s’enfuit. Le gars resta sans un kopek et se mit à invectiver son père : « Tu avais bien besoin de venir crier, vieux barbon ! »