incorruptible. Nous n’avons pas besoin de recommander M. Goldencalf à nos compatriotes adoptifs, car il est vraiment un des leurs ; et nous dirons seulement aux citoyens nés dans nos murs : — Essayez-le, et vous serez plus que contents. »
Je trouvai cette affiche d’une grande utilité, car elle me donnait la première notion du devoir qui m’était assigné à la prochaine session du grand conseil, et qui était purement de démontrer que la lune nous prête ses rayons durant le jour, et le soleil durant la nuit. Je me mis sur-le-champ à chercher dans mes esprits tout naturellement les arguments les plus propres à soutenir cette grave et politique hypothèse.
Le placard voisin était en faveur de
navigateur expérimenté, qui conduira le vaisseau de l’État dans
une route prospère ; — habile astronome, qui s’est assuré par de
fréquentes observations que les lunes ne marchent pas dans les
ténèbres. — Perpendiculaires, soyez de niveau, et renversez vos
ennemis ! »
Plus loin je lus :
est confidentiellement recommandé par les membres du comité à
tous leurs concitoyens comme un vrai gentleman, un vrai savant
mûri sur les livres, un politique éclairé[2], et un ferme démocrate. »
Mais ce manuscrit se trouverait rempli, si je retraçais la dixième partie des louanges et des injures versées sur nous tous par une société à laquelle nous étions cependant encore totalement étrangers. Un seul exemple des dernières suffira.
« A comparu devant moi, John Equity, juge de paix, Peter