Aux soirées et aux coteries des bas-bleus, il croyait avoir trouvé un trésor dans les Dandys littéraires qui les fréquentent ; mais l’expérience et l’analyse lui ont fait reconnaître qu’ils ne sont bons qu’à suivre l’instinct qui les fait agir.
Il n’a pas à se reprocher la tentative impie de si approprier les bons mots de Joe Miller[1], le pathos des écrivains sentimentalismes, ni les inspirations des Homères qui écrivent dans les journaux.
Il n’a pas eu la présomption d’emprunter la vivacité des États orientaux de l’Amérique ; il n’a pas analysé le caractère homogène de ceux de l’intérieur ; il a laissé ceux du sud en possession tranquille de tout leur esprit morose.
Enfin il n’a rien pillé ni dans les livres imprimés en caractères gothiques, ni dans les brochures à six pence ; sa grand-mère a été assez dénaturée pour refuser de l’aider dans ses travaux ; et, pour parler une fois positivement, il désire vivre en paix avec les hommes et mourir dans la crainte de Dieu.
On trouvera dans cette histoire quelques légers anachronismes ; et, si l’auteur n’en parlait pas, les lecteurs qui s’attachent à la lettre pourraient en tirer des conclusions aux dépens de sa véracité ; ils ont rapport aux personnes plutôt qu’aux choses. Si l’on veut les traiter d’erreurs, comme elles sont d’accord avec le fond des faits, qu’elles sont liées à des circonstances beaucoup plus probables que les événements réels, et qu’elles possèdent
- ↑ Rédacteur d’un recueil de facéties et de chansons grivoises.