Page:Cooper - Œuvres complètes, éd Gosselin, tome 8, 1839.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Quant à l’article moins important des matériaux, dont l’auteur aurait pu tirer un meilleur parti dans cet ouvrage, il n’a point l’intention d’être très communicatif à cet égard.

Si la manière dont l’auteur a développé les événements de son récit n’en fait pas ressortir la vérité, il faut bien qu’il reste exposé à l’imputation de l’avoir défiguré par sa maladresse. Toutes les sortes de preuves qui existent peuvent se partager en trois classes : les preuves positives, les preuves négatives et les preuves circonstanciées. Le premier et le dernier genre de preuves sont généralement reconnus comme les plus recommandables, puisque le troisième ne peut être admis qu’en l’absence des deux autres. Quant à l’évidence positive de la vérité de ce que contient cet ouvrage, le livre lui-même la démontre d’une manière frappante. J’espère aussi qu’il ne manque point de détails propres à lui donner ce caractère désirable. Ces deux points préliminaires une fois accordés, l’auteur laisse à ceux qui voudraient chicaner encore, tout le plaisir de la négative, en leur souhaitant autant de succès qu’on peut en avoir en traitant une pareille question.