Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t1, 1885.djvu/45

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Puis tout changea. La mer et sa noire mêlée
Sombrèrent. Sous mes pieds s’effondra le plancher
De la barque… Et j’étais seul dans un vieux clocher,
Chevauchant avec rage une cloche ébranlée.

J’étreignais la criarde opiniâtrement,
Convulsif, et fermant dans l’effort mes paupières ;
Le grondement faisait trembler les vieilles pierres,
Tant j’activais sans fin le lourd balancement.

Pourquoi n’as-tu point dit, ô rêve ! où Dieu nous mène ?
Pourquoi n’as-tu point dit s’ils ne finiraient pas,
L’inutile travail et l’éternel fracas
Dont est faite la vie, hélas ! la vie humaine ?