Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/264

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

 
Istvan Benko, magnat de la steppe hongroise,
Le même qui portait au pouce une turquoise
Qui pâlissait, dit-on, quand le Turc arrivait,
Prodigua follement tout le bien qu’il avait.
Ce seigneur fut vraiment magnifique ; et l’on conte
Que, dans un bal champêtre, un jour, le riche comte
Vint, parmi ses vassaux, en superbes habits,
Couvert de diamants, de saphirs, de rubis
Et de lourds sequins d’or, qu’il avait, par caprice,