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Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/365

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NOVEMBRE

 
Captif de l’hiver dans ma chambre
Et las de tant d’espoirs menteurs,
Je vois, dans un ciel de novembre,
Partir les derniers migrateurs.

Ils souffrent bien sous cette pluie ;
Mais, au pays ensoleillé,
Je songe qu’un rayon essuie
Et réchauffe l’oiseau mouillé.