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Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/366

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Mon âme est comme une fauvette
Triste, sous un ciel pluvieux ;
Le soleil dont sa joie est faite
Est le regard de deux beaux yeux ;

Mais, loin d’eux elle est exilée ;
Et, plus que ces oiseaux, martyr,
Je ne puis prendre ma volée
Et n’ai pas le droit de partir.