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LENDEMAIN


Puisqu’à peine désenlacée
De l’étreinte de mes deux bras,
Tu demandes à ma pensée
Ces vers qu’un jour tu brûleras,

Il faut, ce soir, que je surmonte
L’état d’adorable langueur
Où je rougis un peu de honte,
Tout en souriant de bonheur.