Page:Coppée - Œuvres complètes, Poésies, t3, 1888.djvu/199

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Renouvelons, veux-tu ? l’illusion charmante ;
Jette-moi tes deux bras au cou, comme une amante,
Baise-moi sur la bouche et dis-moi : « M’aimes-tu ? »

Mon enfant, oublions l’Éden et notre chute
Et bénissons l’amour, si, pour une minute,
Nos yeux se sont mouillés et nos cœurs ont battu !