Page:Coras - Altercacion.djvu/91

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dangereux, fi méchant, ni fi pernicieux. Pareillement Biantcs le philpfophe, quâd Amafides tyran d’Aegipte, lui eut écrit, qu’il lui enuoiâc de toutes choses la meilleure, & le plus niauuaife, il lui enuoia vneLangue partie en deux.Ic sçai bien aufsi, qu on attribue cette réponce à Pittaque, autre philosophe. à qui le Roi d’Acgipte, auoit cnuoié toute le chair d’une bête, lc priant, qu’il choisît cc qu’il penfoit le meilleur, & la pire, ce que Pittaque fit prenant la

Langue, & l’cnuoiantau Roi’ .Mais

(utKZ 11 *^ ct pas dcfédu, par nature, qu’une d„ Ami. même fentcnce, ne tombe en l’esprit quet lectm, , f. t, ■ , . tjcxyi. de plusieurs. Sur ce propos, Bias disoit.

Audi muka, /êdloquerc pducit. Et après lui, Scneque montroît, que non sans cause, nature nous a baillé