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sur notre équipage, et sans quitter nos pistolets. Quelques lames embarquaient çà et là à bord, par la faute du timonier, plus habitué à gouverner un grand navire qu’une pirogue. Mais enfin nous fûmes assez favorisés pour passer sans danger non loin des louvoyeurs anglais, et pour débarquer, la seconde nuit de notre départ, sur le rivage du Macouba, un des quartiers de la Martitinique.
En mettant pied à terre sous la lame du bord de la mer qui venait de passer par dessus notre pirogue, nous nous vîmes entourés de gendarmes et de douaniers.
— Qui êtes-vous, messieurs ? nous demande un des chefs de la brigade.
— Deux officiers du corsaire le Requin.