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Page:Cordier - Bibliographie des œuvres de Gaston Maspero, 1922.djvu/17

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— VII —

sa poitrine, il pâlit, un petit râle le secoua, le sang monta à son visage, puis devenu d’une blancheur mortelle, il se renversa en arrière sur sa chaise : tout était fini ! Quelles minutes tragiques ! Quels instants inoubliables pour ceux qui ont eu la douleur de les vivre !

Gaston-Camille-Charles Maspero était Parisien de Paris, né le 24 juin 1846, dans cette partie de la rue de la Ville-l’évêque, no 4, qui a été détruite par le percement du boulevard Malesherbes, mais sa famille était originaire de Brescia et sa mère était de Milan. Il fit de fortes études classiques au lycée Louis-le-Grand où il se signala par son travail acharné aussi bien que par sa précoce intelligence, remportant de grands succès non seulement au Lycée mais aussi au Concours général ; il montra déjà son goût pour l’égyptologie et il entra à l’École Normale en 1865. Peu de temps après commencèrent ses relations avec Mariette qui lui fournit deux textes que traduisit le jeune savant : l’un a été inséré dans la Revue Archéologique de mai 1868, t. XVII, pp. 329-339, Essai sur la stèle du Songe, stèle découverte en 1863 par Mariette au Djebel Barkal, dans les ruines de Napata, l’ancienne capitale du royaume éthiopien ; l’autre a été autographié (Paris, 1867) sous le titre de Mémoire sur la grande inscription d’Abydos et la jeunesse de Sésostris. Il donnait également à la Revue Archéologique de 1868, XVIII, p. 447, un compte rendu du travail de Sir Charles Nicholson : On some remains of the Disk Worshippers discovered at