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Page:Cormon, Manni - Dictionnaire italien-francais, tome 2.djvu/10

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possible, que cette partie de notre travail fut complète et sans défauts, mais elle est assez soigneusement travaillée pour guider les élèves, et leur faire sentir la différence de la langue parlée à la langue écrite, dans l’un et l’autre idiome.

Nous allons rendre compte de ce qui nous reste à dire sur le plan de l’ouvrage et sur sa composition.

Le premier volume contient le français expliqué par l’italien. Nous avons placé à côté du mot français la prononciation écrite à l’usage des Italiens, et représentée par les signes ordinaires de l’alphabet, d’après la valeur et le son qu’y attachent les Italiens dans leur propre langue. Nous n’avons pu faire jouir les élèves de cet avantage, pour tous les mots ; la langue française a plusieurs sons absolument étrangers aux organes des Italiens, tels que ceux des lettres g, j, u, z, ou s entre deux voyelles, celui des nasales, etc., qui, pour être représentés à leurs yeux, auraient exigé une foule de nouveaux signes et des définitions qu’on ne peut pas toujours rendre très-claires. Dans les premières éditions, ce volume était terminé par un vocabulaire des mots introduits, depuis, la révolution, dans les actes, les lois et les constitutions françaises. Pour la commodité du lecteur, nous les avons placés dans le corps du Dictionnaire, et suivant l’ordre alphabétique, en les faisant précéder, toute-fois, par un astérisque (*).

Le second volume contient l’italien expliqué par le français. On trouvera à côté de chaque mot italien la prononciation écrite à l’usage des Français ; l’orthographe italienne, étant presque conformera la prononciation auriculaire, nous a permis de représenter celle de tous les mots de l’italien. La richesse de cette langue rendant déjà ce volume très-gros, nous avons cru nécessaire de ne point y placer les participes passifs, qui n’ont d’autres acceptions que celles de leurs verbes. Dans la même vue, nous avons