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ZURGA.
- Tu l’aimes !
LEILA.
- Par le ciel !
ZURGA.
- Il doit mourir !
LEILA.
- Eh bien, venge-toi donc, cruel !
ENSEMBLE.
LEILA.
- Va, prends aussi ma vie ;
- Mais, ta rage, assouvie,
- Le remords, l’infamie
- Te poursuivront toujours !
- Que l’arrêt s’accomplisse,
- Et qu’un même supplice
- Dans les cieux réunisse
- À jamais nos amours.
ZURGA.
- Tu demandais sa vie,
- Mais de ma jalousie,
- Ranimant la furie,
- Tu le perds pour toujours !
- Que l’arrêt s’accomplisse,
- Et qu’un même supplice
- Me venge et réunisse
- Vos coupables amours !
Scène IV
Les Mêmes, NOURABAD reparaissant au fond, suivi de quelques pêcheurs. Cris de joie dans l’éloignement.
NOURABAD.
- Entends au loin ce bruit de fête !
- L’heure est venue !
LEILA.
- Et la victime est prête !
ZURGA.
- Partez !