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LEILA et NADIR.
- L’ombre nous couvre encor, le jour ne paraît pas !
ZURGA.
- L’ombre les couvre encor, mais le jour naît là-bas !
LEILA et NADIR.
- Partons ! L’amour soutient notre cœur !
ZURGA.
- Ô Dieux ! comme ils s’aiment ! ô Dieux !
REPRISE DE L’ENSEMBLE.
(On entend à l’orchestre quelques mesures du premier chœur, d’abord très piano, puis crescendo.)
ZURGA.
- Ce sont eux, les voici ! Fuyez par ce passage !
À Nadir.
- Emporte ton trésor loin de ce bord sauvage !
NADIR et LEILA.
- Et toi, Zurga ?
ZURGA.
- Dieu seul sait l’avenir.
NADIR et LEILA.
- Ah ! nous te reverrons pour t’aimer, te bénir !
(Nadir et Leïla se sauvent. À ce moment, Nourabad et les Indiens paraissent.)
Scène V
NOURABAD, ZURGA, Chœur.
NOURABAD, désignant Zurga.
- C’est lui, le traître ! Il a sauvé leur vie !
- Ses mains ont allumé le terrible incendie
- Qui menace vos jours ! Décidez de son sort.
- Il faut une victime.
CHŒUR.
- À mort ! à mort ! à mort !
(Les Indiens se jettent sur Zurga et le forcent à monter sur le bûcher.)
CHŒUR
- Pour le sacrifice
- Tout est prêt !
- Que la sombre forêt