Tu pleurniches maintenant ! Ah ! tous les hommes sont des lâches !
Pardon !… m’as-tu jamais vu avoir peur, moi ? (Poussant un cri de terreur.) Ah !
Quoi donc ?
Regarde… ce grand coquin de sauvage qui s’avance vers nous.
Ah ! quel air féroce !
Quel coutelas ?…
Et quelles dents !
Ce sauvage a paru au fond pendant les derniers mots de la scène ; il a fait signe à ses compagnons de s’éloigner, puis il s’approche de Toby et de Suzanne. Il est tatoué, il a des anneaux dans le nez, un énorme coutelas à sa ceinture.
Scène IV
Suzanne !… cet homme vous lance des regards étranges !
Plût au ciel !…
Vous dites ?
Ce sauvage a faim… probablement…
Monsieur…
Jeune homme !… (A part.) Il semble ému !
Sa langue, mon Dieu, son idiome ?… Ah !… sauvagir… si vous nous sauvir… nous bien vous chérir !… (Le sauvage fait entendre une sorte de grognement.) Pas comprenir.