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Page:Cormon et Crémieux - Robinson Crusoé, 1867.djvu/86

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ROBINSON.

Vous avez vu les feux allumés par moi.

ATKINS.

Oui.

ROBINSON.

Et c’est le désir de sauver un malheureux qui vous a conduits sur cette plage ?

ATKINS.

Naturellement.

ROBINSON, leur prenant les mains.

Ah ! mes amis, mes libérateurs ! pardonnez-moi ! Je vous avais pris d’abord pour des corsaires, des bandits.

TOUS.

Hein !…

ROBINSON.

Et je m’étais caché de vous !… de vous qui ne songiez qu’à ma délivrance !… Eh bien, vous serez récompensés !

ATKINS.

Où veut-il en venir ?

ROBINSON.

Tous les plaisirs, toutes les joies de la vie, et de l’or, de l’or à pleines mains, voilà ce que Robinson va vous donner (Mouvement des matelots.) Oui, apprenez, que mon navire, quand il s’est brisé sur ces écueils, rapportait en Europe des richesses immenses.

ATKINS.

On nous l’avait dit.

ROBINSON.

Ces richesses, je les ai recueillies, conservées précieusement ! Ici, autour de vous, vous trouverez de l’or, des diamants, des pierres précieuses.

ATKINS.

Mais où donc ?…

LES MATELOTS.

Où donc ?