Page:Cornély - Un roman, paru dans Le Gaulois, 30 mai 1893.djvu/10

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et il est bien rare que, là, on ne trouve pas ce que l’on désire, c’est-à-dire une indication philosophique, un indice barométrique.

Les jeunes m’attirent surtout, parce que dans les jeunes est le secret de l’avenir, de l’avenir redoutable parce qu’il est inconnu.

Les hommes de ma génération, je sais ce qu’ils ont dans le ventre. Mais ceux de la génération qui fera la France de demain, je les scrute avec l’espoir d’y trouver les consolations du présent nauséabond.

Et, avec quelle ardeur je m’attellerais à la fortune littéraire d’un « jeune » qui saurait écrire de bonnes choses en une bonne langue ; mais, voilà, ce phénix ne paraît pas.