Page:Cornély - Un roman, paru dans Le Gaulois, 30 mai 1893.djvu/14

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intrigues que, se comportant comme la dernière des filles, elle trouve le moyen de passer pour la plus honnête des femmes.

Elle pourrait remplacer les noms de tous les saints du calendrier par ceux de ses amants, sans compter les amants auxquels elle néglige de demander leurs noms, et la société rouennaise lui donnerait le bon Dieu sans confession.

Et le dénouement ? Sera-ce le coup de tonnerre qui pulvérise le coupable ? Sera-ce l’expiation qui purifie ?

Le dénouement sera fort simple.

Mme Chalmin va demander au soleil du Midi la santé de son corps détraqué, démantibulé. Elle l’obtient, cette santé. Mais elle cesse d’être belle et, cessant d’être belle, elle cesse d’être débauchée. Elle