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ACTE V, SCÈNE V.
Clitandre, fait trop voir quelle est son innocence.
ROSIDOR[1].
Sire, vous le savez, le cœur me l’avoit dit,
Et si peu que j’avois près de vous de crédit[2],
Je l’employai dès lors contre votre colère.
(À Clitandre[3])
En moi dorénavant faites état d’un frère.
CLITANDRE, à Rosidor[4].
En moi, d’un serviteur dont l’amour éperdu
Ne vous conteste plus un prix qui vous est dû[5].
DORISE, à Caliste.
Si le pardon du Roi me peut donner le vôtre,
Si mon crime…
CALISTE[6].
ALCANDRE.
Tu ne veux plus songer qu’à ce jour à venir
Où Rosidor guéri termine un hyménée[9].
Clitandre, en attendant cette heureuse journée,
Tâchera d’allumer en son âme des feux
Pour celle que mon fils désire, et que je veux ;
À qui, pour réparer sa faute criminelle.
- ↑ Var. rosidor, au Roi. (1648)
- ↑ Var. Et si peu que j’avois envers vous de crédit. (1632-64)
- ↑ Les mots à Clitandre manquent dans les éditions de 1632, 44 et 52-60.
- ↑ Var. clitandre, embrassant Rosidor. (1644-60) — En marge, dans l’édition de 1632 : Il embrasse Clitandre ; mais ce nom est là par erreur pour Rosidor.
- ↑ Var. Ne vous querelle plus un prix qui vous est dû. (1632-57)
- ↑ Var. caliste, en l’embrassant. (1632-60)
- ↑ Var. Ah ! ma sœur, tu me prends pour un autre (a). (1632-60)
(a). Voyez ci-dessus, p. 228, la variante du vers 1425 de Mélite, et la note qui s’y rapporte. - ↑ Var. Si tu crois que je veuille encor m’en souvenir. (1632)
- ↑ Var. Que Rosidor guéri termine un hyménée. (1632-60)