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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 1.djvu/509

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HOMMAGES ADDRESSÉS À CORNEILLE

Et tant d’autres beautés que l’on a tant vantées
Sitôt qu’elle a paru se sont épouvantées.
Adieu ; fais-nous souvent des enfants si parfaits,
Et que ta bonne humeur ne se lasse jamais.
De Rotrou[1].


À MONSIEUR CORNEILLE.

De mille adorateurs Mélite est poursuivie ;
Ces autres belles sœurs le sont également ;
Clarice, quoique veuve, a surmonté l’envie
Et fait de tout le monde un parti seulement.
C. B.


À MONSIEUR CORNEILLE SUR SA VEUVE.
ÉPIGRAMME.

Ta veuve s’est assez cachée,
Ne crains point de la mettre au jour ;
Tu sais bien qu’elle est recherchée
Par les mieux sensés de la cour.
Déjà des plus grands de la France,
Dont elle est l’heureuse espérance,
Les cœurs lui sont assujettis,
Et leur amour est une preuve
Qu’une si glorieuse Veuve
Ne peut manquer de bons partis.
Du Ryer, Parisien[2].

  1. Jean Rotrou, né à Dreux en 1609, mort en 1650, est le seul auteur dramatique lié avec Corneille que le succès du Cid n’ait pas brouillé avec lui.
  2. Pierre du Ryer, né en 1605, mort en 1658, a fait un grand nombre de traductions et dix-huit pièces de théâtre. Il a été secrétaire de César, duc de Vendôme.