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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 1.djvu/512

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LA VEUVE.

Et toutes deux des ravissants accords[1]
D’un bel esprit et d’un beau corps.
Claveret.



À MONSIEUR CORNEILLE SUR L’IMPRESSION DE SA VEUVE.

La veuve qui n’a d’autres soins
Que de se tenir renfermée
Et de qui l’on parle le moins,
Est plus chaste et plus estimée ;
Mais celle que tu mets au jour
Accroît son lustre et notre amour.
Alors qu’elle se communique :
Bien loin de se faire blâmer,
Tant plus elle se rend publique
Plus elle se fait estimer.
J. Collardeau[2].


POUR LA VEUVE DE MONSIEUR CORNEILLE.

Bien que les amours des filles
Soient vives et sans fard, florissantes, gentilles,
Et que le pucelage ait des goûts si charmants,
Cette Veuve, en dépit d’elles,
Va posséder plus d’amants
Qu’un million de pucelles.
L. M. P.


À MONSIEUR CORNEILLE.
SONNET.

Tous ces présomptueux dont les foibles esprits
S’efforcent vainement de te suivre à la trace,

  1. On lit ainsi (des, et non de) dans l’édition originale.
  2. Julien Collardeau, procureur du Roi à Fontenay-le-Comte, au-