Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 10.djvu/403

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Notice.


Dans l’édition de Lefèvre, les Œuvres diverses en prose sont beaucoup plus volumineuses que dans la nôtre ; mais cela tient à ce qu’on y a introduit un grand nombre de morceaux qui nous ont paru avoir une place plus naturelle ailleurs. On y trouve les trois Discours sur le théâtre, que nous avons, à l’exemple de Corneille, joints à ses œuvres dramatiques, et qui sont placés avant sa première pièce (tome I, p. 13-122) ; les avis au Lecteur des diverses éditions du théâtre, que nous avons réunis au commencement du tome I ; les préfaces partielles des publications successives de l’Imitation, que nous avons, en les complétant, rassemblées en tête de cet ouvrage (voyez tome VIII, p. 8-28) ; les lettres, dont nous avons fait un groupe à part, fort augmenté, qui forme aujourd’hui pour la première fois une correspondance suivie de Corneille et des personnes avec lesquelles il s’est trouvé en rapport ; enfin un extrait de l’Histoire de l’Académie française de Pellisson, contenant des fragments de lettres de Corneille que nous avons détachés de cette histoire pour les mettre à leur date et à leur rang dans la série générale de la correspondance de notre poëte.

Ces morceaux écartés, il ne reste plus dans les Œuvres diverses en prose que le Discours à l’Académie et la Réponse de Corneille aux Observations de Scudéry sur le Cid.

Nous y joignons l’Épitaphe latine de dom Jean Goulu, général des Feuillants[1], découverte par nous, ainsi que nous l’indiquions dans notre Avertissement (tome I, p. xi).

Nous avons, suivant notre usage, rangé ces trois morceaux

  1. La congrégation des Feuillants était une branche de l’ordre de Cîteaux.