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CLÉANDRE.
Ami, ce m’est assez.
ALIDOR.
Que je te donne avis du temps qu’il faudra prendre.
Cléandre, encore un mot : pour de pareils exploits[1]
Nous nous ressemblons mal et de taille et de voix ;
Angélique soudain pourra te reconnoître ;
Regarde après ses cris si tu serois le maître.
CLÉANDRE.
Ma main dessus sa bouche y saura trop pourvoir.
ALIDOR.
Ami, séparons-nous, je pense l’entrevoir.
CLÉANDRE.
Adieu. Fais promptement.
Scène III.
ALIDOR, ANGÉLIQUE.
ANGÉLIQUE.
[2] !
Alidor n’est pas loin, j’entends quelque murmure.
ALIDOR.
De paroître en ces lieux avant qu’il en soit temps.
Tenez.
(Il lui donne la promesse de Cléandre.)
- ↑ Var. Encore un mot, Cléandre, et qui t’importe fort :
Ta taille avec la mienne a si peu de rapport,
Qu’Angélique soudain te pourra reconnoître. (1637-57) - ↑ Var. ANG. St. ANG. Je l’entends, c’est elle.
ANG. Alidor, es-tu là ? ANG. Je suis à vous, ma belle.
[De peur d’être connu, je défends à mes gens.] (1637-57)