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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 2.djvu/520

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506 L’ILLUSION.


Scène X.

Alcandre, Pridamant.
Alcandre.

Ne craignez plus pour eux ni périls ni disgrâces.
Beaucoup les poursuivront, mais sans trouver leurs traces.

Pridamant.

À la fin je respire.

Alcandre.

xxxxxxxxxxxxxxxx Après un tel bonheur,
Deux ans les ont montés en haut degré d’honneur.
Je ne vous dirai point le cours de leurs voyages,
S’ils ont trouvé le calme, ou vaincu les orages,
Ni par quel art non plus ils se sont élevés :
Il suffit d’avoir vu comme ils se sont sauvés,
Et que, sans vous en faire une histoire importune,
Je vous les vais montrer en leur haute fortune.
xxMais puisqu’il faut passer à des effets plus beaux,
Rentrons pour évoquer des fantômes nouveaux.
Ceux que vous avez vus représenter de suite
À vos yeux étonnés leur amour et leur fuite,
N’étant pas destinés aux hautes fonctions,
N’ont point assez d’éclat pour leurs conditions.


1. Ce vers a été omis par erreur dans l’édition de 1682. — L’édition de 1639, également par erreur, porte leurs amours et leurs fuites : la rime s’oppose à ce pluriel.

FIN DU QUATRIÈME ACTE.