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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 3.djvu/211

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APPENDICE.




I

PASSAGES DES MOCEDADES DEL CID[1]
de guillem de castro
IMITÉS PAR CORNEILLE ET SIGNALÉS PAR LUI[2].


Vers 185. Var. De mis hazañas escritas
daré al Principe un traslado,
y aprenderá en lo que hice,
si no aprende en lo que hago.
203. Var. Podrá para dalle exemplo
como yo mil veces hago… ?

Rapprochement tronqué. Le passage est cité plus complet dans la deuxième section de cet Appendice, p. 209.

  1. Les éditions de cette pièce sont nombreuses. Les premières remontent à 1621 (dans la première partie des Comedias de Guillem de Castro, Valencia, Felipe Mey), peut-être à 1618 (Valence, même imprimeur, mais cette date est douteuse). L’édition séparée dont nous nous sommes servi pour les citations espagnoles de l’Appendice est de 1796 (Valencia, en la Imprenta de J. y T. de Orga), in-4o, très-correcte. Le texte lu par Corneille devait contenir des incorrections et quelques légères variantes antérieures à une révision.
  2. Les Observations de Scudéry contiennent une liste de rapprochements entre Guillem de Castro et Corneille, dressée avec l’intention avouée d’établir que notre poëte doit tout à son modèle espagnol. Loin de dissimuler ses emprunts, Corneille prit soin, dans ses éditions de 1648, 1652, 1655 (voyez p. 87, note 2, et p. 103), de compléter le travail de Scudéry, fit imprimer en caractères italiques tous ceux de ses vers qu’il regardait comme de véritables imitations, et plaça en note au bas des pages le texte espagnol. Par malheur, l’exiguïté de l’espace réservé à ces notes, le morcellement des citations, la mauvaise impression que Corneille devait avoir sous les yeux, l’inexpérience de ses propres imprimeurs, ont introduit dans ce travail une foule d’erreurs de tous genres ; il importait de les corriger, d’adopter une orthographe plus