Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 3.djvu/212

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Vers 223. Var. Yo lo merezco…
tambien como tú y mejor.
251. Llamadle, llamad al Conde,
que venga á exercer el cargo
de Ayo de vuestro hijo,
que podrá mas bien honrallo,
pues que yo sin honra quedo…
262. Ese sentimiento adoro,
esa cólera me agrada,
esa sangre alborotada
.............
.............
es la que me dió Castilla,
y la que te di heredada.
267. Esta mancha de mi honor
que al tuyo se extiende, lava
con sangre, que sangre sola
quita semejantes manchas.

Cette phrase était transcrite avec quelques inexactitudes, qu’il est plus court de rectifier que de détailler. Dans les Observations de Scudéry on trouve le texte suivant :

Vers 000. Var. Lava, lava con sangre,
Vers 000. Var. porque el honor que se lava
Vers 000. Var. con sangre se ha de lavar ;

Mais ce n’est là bien probablement qu’un arrangement banal fait de mémoire sans se soucier du texte.

Vers 276 Var. Poderoso es el contrario.
286. Aqui ofensa y allí espada,
no tengo mas que decirte.
289. Y voy a llorar afrentas
mientras tú tomas venganzas.
298. Mi padre el ofendido ! estraña pena !
y el ofensor el padre de Ximena !

Fin de phrase qui ne donne pas la construction du texte.

    uniforme, et de motiver, quand ils en valaient la peine, les changements rendus nécessaires par tant d’incorrections et de négligences. M. Viguier, à qui nous devons déjà la traduction des romances espagnols placées par Corneille à la suite de son Avertissement, a bien voulu s’offrir, comme lecteur curieux, et nous ajouterons très-fin et très-habile appréciateur, de Corneille et du théâtre espagnol, à nous seconder dans cette tâche délicate. Ce n’est là du reste que la moindre des obligations que nous lui avons. On en jugera en lisant l’examen comparatif des Mocedades del Cid, qui forme la deuxième section de cet Appendice, et qu’il a entrepris tout exprès pour en enrichir cette édition.