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LYSE.
Ces quatre diamants dont elle est enrichie
Ont sous eux quelque feuille, ou mal nette, ou blanchie,
Et je cours de ce pas y faire regarder.
DORANTE.
Et quel est ce portrait ?
LYSE.
Et doutez-vous si c’est ma maîtresse elle-même[1] ?
DORANTE.
Quoi ? celle qui m’écrit[2] ?
LYSE.
À l’aimer tant soit peu vous l’auriez deviné[3].
DORANTE.
Un si rare bonheur ne m’est pas destiné ;
Et tu me veux flatter par cette fausse joie.
LYSE.
[4].
Mais je m’amuse trop, l’orfèvre est loin d’ici ;
Donnez-moi, je perds temps.
DORANTE.
Nous avons un orfèvre arrêté pour ses dettes,
Qui saura tout remettre au point que tu souhaites.
LYSE.
Vous m’en donnez, Monsieur.
DORANTE.
Je te le ferai voir.
LYSE.
A-t-il la main fort bonne ?