Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 6.djvu/517

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Mais quand on l’est assez pour s’en apercevoir,
On met tout son possible à n’en laisser rien voir.
755––Éryxe, qui connoît et qui hait sa foiblesse,
La renferme au dedans, et s’en rend la maîtresse ;
Mais cette indifférence où tant d’orgueil se joint
Ne part que d’un dépit jaloux au dernier point ;
Et sa fausse bonté se trahit elle-même
760Par l’effort qu’elle fait à se montrer extrême :
Elle est étudiée, et ne l’est pas assez
Pour échapper entière aux yeux intéressés.
Allons, sans perdre temps, l’empêcher de nous nuire,
Et prévenir l’effet qu’elle pourroit produire.


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