Vous régnerez, Madame, et je serai ravi
De mourir glorieux pour l’avoir bien servi.
Sont dignes seulement des plus cruels supplices,
Et que de tous les maux dont les rois sont auteurs,
Ils s’en doivent venger sur de tels serviteurs.
Tu peux en attendant lui donner cette joie,
Que pour gagner mon cœur il a trouvé la voie,
Que ton zèle insolent et ton mauvais destin
À son amour barbare en ouvrent le chemin.
Dis-lui, puisqu’il le faut, qu’à l’hymen je m’apprête ;
Mais fuis-nous, s’il s’achève, et tremble pour ta tête.
Je veux bien à ce prix vous donner un grand roi.
Qu’à ce prix donc il vienne, et m’apporte sa foi.
Scène II.
Votre félicité sera mal assurée
Dessus un fondement de si peu de durée.
Vous avez toutefois de si puissants appas…
Et si j’ai moins que vous d’attraits et de mérite,
J’ai des moyens plus sûrs d’empêcher qu’on me quitte.
Mon exemple…