Ses pleurs vous toucheront.
Je suis armé contre eux.
L’amour vous séduira.
[1] ;
Ils ont peu de pouvoir quand l’âme est résolue.
Agissez donc, Seigneur, de puissance absolue :
Soutenez votre sceptre avec l’autorité
Qu’imprime au front des rois leur propre majesté.
Un roi doit pouvoir tout, et ne sait pas bien l’être
Quand au fond de son cœur il souffre un autre maître.
Scène IV.
Viens, fourbe, viens, méchant, éprouver ma bonté,
Et ne la réduis pas à la sévérité.
Je veux te faire grâce : avoue et me confesse[2]
D’un si hardi dessein qui t’a fourni l’adresse,
Qui des deux l’a formé, qui t’a le mieux instruit :
Tu m’entends ; et surtout fais cesser ce faux bruit ;
Détrompe mes sujets, ta prison est ouverte ;
Sinon, prépare-toi dès demain à ta perte ;
N’y force pas ton prince ; et sans plus t’obstiner,
Mérite le pardon qu’il cherche à te donner.