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CURIACE.
Qui ?
FLAVIAN.
Vous et vos deux frères.
Mais pourquoi ce front triste et ces regards sévères ?
Ce choix vous déplaît-il ?
CURIACE.
Non, mais il me surprend :
Je m’estimais trop peu pour un honneur si grand.
FLAVIAN.
Dirai-je au dictateur, dont l’ordre ici m’envoie,
Que vous le recevez avec si peu de joie ?
Ce morne et froid accueil me surprend à mon tour.
CURIACE.
Dis-lui que l’amitié, l’alliance et l’amour
Ne pourront empêcher que les trois Curiaces
Ne servent leur pays contre les trois Horaces.