Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/166

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CHAPITRE XXII.

des considérations de la misère humaine.


Mortel, ouvre les yeux, et vois que la misère
te cherche et te suit en tout lieu,
et que toute la vie est une source amère
à moins qu’elle tourne vers Dieu.

Rien ne te doit troubler, rien ne te doit surprendre,
quand l’effet manque à tes desirs,
puisque ton sort est tel que tu n’en dois attendre
que des sujets de déplaisirs.

N’espère pas qu’ici jamais il se ravale
à répondre à tous tes souhaits :
pour toi, pour moi, pour tous, la règle est générale
et ne se relâche jamais.