Page:Corneille - Imitation de Jésus-Christ, édition 1862.djvu/641

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Qu’elle trouve d’attraits en l’époux qu’elle embrasse !
Qu’il est grand, qu’il est noble, et digne d’être aimé,
puisqu’il n’a rien en soi dont le lustre n’efface
tout ce dont ici-bas le desir est charmé !

Que la terre et les cieux et tout leur ornement
apprennent à se taire en ta sainte présence :
tout ce qui brille en eux le plus pompeusement
vient des profusions de ta magnificence ;
tout ce qu’ils ont de beau, tout ce qu’ils ont de bon,
jamais des grandeurs de ton nom
ne pourra nous tracer qu’une foible peinture :
ta sagesse éternelle a ses trésors à part,
le nombre en est sans nombre ainsi que sans mesure,
et ne met point de borne aux biens qu’elle départ.


CHAPITRE IV.

que ceux qui communient dévotement en reçoivent de grands biens.


Préviens ton serviteur par cette douce amorce
que versent dans les cœurs tes bénédictions ;
joins à la pureté de leurs impressions