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" Si tu m’en veux faire la grâce,
Seigneur, c’est de ma part mon unique dessein ;
fais que d’un si beau nœud jamais je ne me lasse. "
CHAPITRE XIV.
de l’ardent desir de quelques dévots pour le sacré corps de jésus-christ.
Que de charmes, Seigneur, ta bonté juste et sainte
réserve pour les cœurs qui vivent sous ta crainte !
Qu’immense en est l’excès !
Et qu’il porte une douce atteinte
dans l’âme qui par là s’ouvre chez toi l’accès !
Quand j’ai devant les yeux ce zèle inépuisable
dont tant de vrais dévots s’approchent de ta table,
j’en deviens tout confus,
et sous la honte qui m’accable,
à force d’en rougir, je ne me connois plus.
Soit que j’aille à l’autel, soit que je me présente
à ce banquet sacré dont ton amour ardente