Page:Corneille - Marty-Laveaux 1910 tome 1.djvu/522

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Sg^ LA VEUVE.

s'abusant point par ses caresses, consent au mariage de Florange, que samèrelui propose. Ce faux ami, sous un prétexte de se venger de Taffront cjue lui faisoit ce ma- riage, fait consentir Célidan à enlever Claiice en sa fa- veur, et ils la mènent ensemble à un château de Célidan. Philiste, abusé des faux ressentiments de son ami, fait rompre le mariage de Florange : sur quoi Célidan con- jure Alcidon de reprendre Doris et rendre Clarice à son amant. Ne l'y pouvant résoudre, il soupçonne quelque fourbe de sa part, et fait si bien qu'il tire les vers du nez à la nourrice de Clarice, qui avoit toujours eu une intel- ligence avec Alcidon, et lui avoit même facilité l'enlève- ment de sa maîtresse ; ce qui le porte à quitter le parti de ce perfide : de sorte que ramenant Clarice à Philiste, il obtient de lui en récompense sa sœur Doris.

��EXAMEN

��Cette comédie n'est pas plus régulière que Mélitc en ce qui regarde l'vmité de Heu, et a le même défaut au cinquième acte, qui se passe en compliments pour venir à la conclusion d'un amour épisodique, avec cette diffé- rence toutefois que le mariage de Célidan avec Doris a plus de justesse dans celle-ci que celui d'Erasteavcc Clo- ris dans l'autre. Elle a quelque chose de mieux ordonné pour le temps en général, qui n'est pas si vague que dans Méidc, et a ses intervalles mieux proportionnés par cinq jours consécutifs. C'éloit un tempérament que

faitemcnl conforme à celui de rédition de i()34. Nous croyons devoir en avertir, parce qu'en voyant l'embarras de la construction et l'em- ploi irrôgulior (Vaperçûl pour apcrçnivr, on pourrait (^tro liante do supposer ici cpickpic faute d'impression.

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