ACTE IV, SCÈNE III 137
Et vous pouvez d'un mot désarmer sa colère.
CLÉOPATRE.
Si j'avais en mes mains leur vie et leur trépas
Je les méprise assez pour ne m"en venger pas • '
Mais sur le grand César je puis fort peu de chose,
Uuand le sang de Pompée à mes désirs s'oppose. 1230
Je ne me vante pas de pouvoir le fléchir-
J en ai déjà parlé, mais il a su gauchir; '
Et, tournant le discours sur une autre matière,
11 n a m refusé, m souffert ma prière.
Je veiix bien toutefois encor m'y hasarder. loqts
Mes efforts redoublés pourront mieux succéder-
iî.lj ose croire...
PTOLOMÉE.
. Il vient; souffrez que je l'évite:
Je crains que ma présence à vos yeux ne l'irrite Uue son courroux ému ne s'aigrisse à me voir- ' Et vous agirez seule avec plus de pouvoir. ' 1240
��SCENE III
CÉSAR, CLÉOPATRE, ANTOINE, LÉPIDE, CHARMION, ACHORÉE, romains.
CÉSAR.
Reine, tout est paisible ; et la ville calmée, Uu un trouble assez léger avait trop alarmée,
1226 . Var. Vons poavez d'uo conp doeil désarmer sa colère. (16M.16B6) »„*llnpf ?-"■' ^"' P'-oP'ement, se détourner de la ligne droite par suite
On ne voit ^a sincérité GauchxT d-un ni d'autre coté. (Orfs à Richelieu, en tête A-BerctiU mourant )
.é^S; ï'^Tm^otrou-a^If :'^ "" "''' ' '^ ^^ ^^ '^^^ --<^ Rien ne pent svecéder à des cœnrs engourdis. {Filandre, I, J.) «238. Var. Je crains qne ,1e nouTsau ma présence lirrite-
EUe pourrait 1 aigrir, au lieu de lémouvoir. (1644-1666.)
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