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32 ÉTUDE

Faites-le retirer dans la chambre prochaine,

Criîpe; et qu'on nie l'y {Jiardc, attendant que mon choix

Pour punir son forfait vous donne d'autres lois.

JiARTiAN, à Pulchêrie.

Adieu, Madame, adieu, je n'ai pu davantage. Ma mort va vous laisser encor dans l'esclavage : Le Ciel par d'autres mains vous en daigne affranchir! (Marlian est emmené.)

��Et toi, n'espère pas désormais me fléchir, .le tiens Héraclius. et n'ai plus rien à craindre, Plus lieu de te flatter, plus lieu de me contraindre. Ce frère et ton espoir vont rentrer au cercueil, Et j'abattrai d'un coup sa tête et ton orgueil. Mais ne te contrains point dans ces rudes alarmes ; Laisse aller tes soupirs, laisse couler tes larmes.

��.Aloi, pleurer! moi, gémir, tyran! J'aurais pleuré

Si quelques lâchetés l'avaient déshonoré,

S'il n'eût pas emporté sa gloire tout entière,

S'il m'avait fait rougir par la moindre prière,

Si quelque infâme espoir qu'on lui dût pardonner

Eût mérité la mort que tu lui vas donner.

Sa vertu jusqu'au bout ne s'est point démentie.

11 n'a point pris le Ciel ni le sort à partie.

Point querellé le bras qui fait ces lâches coups.

Point daigné contre lui perdre un juste courroux.

Sans te nommer ingrat, sans trop le nommer traître,

De tous deux, de soi-même il s'est montré le maître;

Et dans cette surprise il a bien su courir

A la nécessité qu'il voyait de mourir.

Je goûtais cette joie en un sort si contraire.

Je l'aimai comme amant, je l'aime comme frère;

Et dans ce grand revers je l'ai vu hautement

Digne d'être mon frère et d'être mon amant.

��Explique, explique mieux le fond de ta pensée; Et, sans plus te parer d'une vertu forcée. Pour apaiser le père offre le cœur au fils, Et tâche à racheter ce cher frère à ce prix.

PULCHÉRIE.

Crois-tu que sur la foi de tes fausses promesses

Mon âme ose descendre à de telles bassesses?

Prends mon sang pour le sien ; mais, s'il y faut mon cœur,

Périsse Héraclius avec sa triste sœuri

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