Cette page n’a pas encore été corrigée
SUR IIÉRÂCLIUS 49
que le poète français se donne pour avoir couçu la première idée de cette pièce; mais il faut se souvenir que ce n'est que forcé par la nécessité qu'il a reconnu ce qu'il devait à l'auteur espagnol du Cid!n
Une telle partialité a lieu de surprendre. Eh quoi ! c'est forcé par la nécessité que Corneille a révélé la source du Cid! A cette assertion audacieuse une seule r.'pouse doit être faite. C'est pré- cisément parce que l'auteur du Cid a poussé rhonuêteté jusqu'à la candeur que, même en l'absence d'autres preuves, on a le droit de répéter en toute sécurité d'esprit après lui ; Héraclius est " un heureux original »,
�� �