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NAUFRAGE DE LA MÉDUSE.

exact, fut adressé au ministre de la marine. M. Corréard, à son débarquement n Rochefort, en prévint M. Savigny, et lui donna un certificat de ce qui vient d’être dit. Ce dernier en receuillit deux autres, qui lui furent délivrés par ceux des naufragés du radeau qui se trouvaient en France. Voici ces attestations, placées ci-dessous en notes (1, 2, 3).[1]


    pour servir à repousser toute attaque qui pourrait être dirigée contre M. Savignyau moyen de ce Mémoire.
    Touche-Lavillette.
    Fait à Paris, le 1er novembre 1817.

  1. (1) « Je soussigné, aspirant de première classe, nommé pour commander le radeau de la frégate la Méduse, certifie que M. Savigny, chirurgien embarqué sur ledit radeau, « a donné dans toutes les circonstances malheureuses où nous nous sommes trouvés, des preuves du plus grand courage et sang-froid, et que dans plusieurs occasions, sa prudence nous a été du plus grand secours, par les moyens qu’elle lui suggérait pour maintenir le bon ordre et la discipline, dont nous avions tant de besoin, et qu’il nous était si difficile d’obtenir.
    Signé Coudin.

    (2) Je soussigné, certifie que M. Savigny par son courage et par son sang-froid, est parvenu à maintenir le bon ordre sur le radeau, et que ses sages dispositions ont conservé la vie aux quinze infortunés qui ont été recueillis par le brick l’Argus.
    Signé Nicolas François.

    (3) Je soussigné, certifie à qui de droit, avoir refusé de signer un Mémoire rédigé par M…… lequel était adressé à son excellence le ministre de la marine, et tendait à désapprouver la conduite qu’a tenue M. Savigny à bord du ra-